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Alexander Legkov clame son innoncence et il n'entend pas en rester là.

L'ex champion olympique du 50km a écrit aujourd'hui une lettre détaillée à l'attention des médias et du grand public. Nous nous sommes procurés un exemplaire de son plaidoyer.

Voici la traduction ci-dessous.

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"Lors de ces dernières années j'ai été testé plus de 150 fois, pas à Moscou ou à Sotchi car j'étais à l'étranger mais dans les laboratoires de Lausanne, Cologne ou Dresde.

En 2013 j'ai gagné le Tour de Ski et j'ai été testé comme un fondeur propre.

Le 20 mars 2013 j'ai gagné le 50km d'Oslo qui présentait un finish ressemblant à celui des JO de Sotchi, j'ai été testé comme propre. Je sais que mes adversaires savent que je peux gagner une course en étant propre, tout comme je sais la même chose à leur propos.

 

Depuis 2011 je me prépare uniquement avec des entraineurs Suisses et Allemands, je leur suis reconnaissant de m'avoir aidé et accorder leur confiance jusqu'à aujourd'hui.

L'année précédent 2014 j'ai vécu en Europe presque tout le temps, je suis seulement venu à Moscou pour faire quelques visites. Tous mes adversaires et mes coéquipiers savent tout cela.

Dans les mois précédents les JO de Sotchi, la période ou le CIO m'accuse d'avoir preparé des "cocktails", je suis encore une fois resté constamment en Europe et j'ai été testé 19 fois, souvent de façon très rapprochée.

Tout a été analysé dans les laboratoires de Lausanne, Cologne et Dresde.

Toutes les substances présentes dans ce fameux cockail que l'on m'accuse d'avoir pris étaient connues des laboratoires. Si je les avais prises, ils auraient très facilement découvert que je trichais.

 

A ce jour aucun témoin ne peut fournir la moindre preuve sur une quelconque culpabilité de ma part, même le rapport McLaren n'a pas pu le prouver, ceci pour aucun athlète.

Et voilà que je suis puni !

 

Le CIO avait besoin d'une expertise juridique avant de prendre une décision mais il ne l'a pas fait. Il a pris une décision contraire à mes résultats d'analyse et contraire au rapport McLaren.

Mon avocat réclame des tests ADN depuis 10 mois mais on refuse de les faire pour moi et les autres athlètes Russes.

Le Tribunal Arbitral des Sports avait déjà jugé que rien ne justifiait une sanction contre moi mais le CIO a dit que cela n'avait pas d'importance et m'a disqualifié.

 

Chaque fondeur sait combien il est difficile d'être chaque jour localisable pour les contrôleurs anti-dopage à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit. J'ai subi plus de 150 contrôles en carrière.

Aujourd'hui ils discutent pour nous mettre une puce électronique ou un GPS pour être plus facilement trouvé mais je demande à mes collègues à quoi cela sert si ces tests ne sont plus utilisés comme preuves de notre innoncence ou culpabilité ? 

Pourquoi continuer alors ?

Nous devons suivre des procédures strictes mais on se rend compte que cela ne sert plus à rien. Ma situation pourrait arriver à n'importe quel athlète.

 

Aujourd'hui la seule chose que je demande c'est d'être traité de manière équitable devant un tribunal avec des juges indépendants. Ce sera le Tribunal Arbitral du Sport une nouvelle fois, la cour Fédérale Suisse et le Cour Européenne de justice.

Au lieu de tout cela le CIO m'a disqualifié.

Je suis Alexander Gennadjevich Legkov, champion olympique du 50km en 2014 à Sotchi, et ma médaille est propre. Je vais me relever et me battre."

 

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Source : Wieschemann Avocat / Traduction effectuée par nos soins.

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