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Anais Bescond, impressionnante avec les ski-roues et la carabine, sur les routes d'Arçon et de La Féclaz, semble plus que jamais prête à réussir une belle saison.

Pourtant, pleine de sagesse et d'expérience, elle joue le prudence. La biathlète de Morbier en parle au cours d'une longue interview accordé à la page Facebook Altitude Biathlon.

Un entretien intéressant qui nous fait découvrir la championne sous un autre angle. On apprend notamment qu'elle s'est inspirée de la championne olympique Florence Baverel, sacrée en 2006 à Turin lors du sprint.

"Plusieurs biathlètes qui ont marqué mon parcours. Dans un premier temps Patrice Bailly Salins qui m‘a donnée l’envie, même si à l’époque je ne regardais pas vraiment les courses de biathlon, donc on ne peut pas dire qu’il m’ait inspirée.

Il y a eu surtout Florence Baverel qui m’a inspirée car je m’identifie un peu à elle.

Ensuite en plus proche il y a Marie-Laure Brunet qui me fournit encore des billes régulièrement qui me donne de l’inspiration, je prends des idées de ce qu’elle faisait et j’essaye de l’imiter un peu.

Et forcément maintenant c’est Martin Fourcade qui réussit tout ce qu’il fait, même si ce n’est pas le cas le week-end dernier (rires). 

Ensuite vraiment proche c’est Marie Dorin mais c’est mon amie avant tout, ce n’est pas que l’athlète qui me booste, c’est sa personnalité en général et ce que l’on partage depuis des années en sport."

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La prudence malgré les titres

Anais Bescond revient maintenant sur ses sensations après ces quatre victoires consécutives au championnat de France :

"C’est un mélange de sérénité et de doute. Je me dis que la préparation s’est bien passée, je peux continuer avec confiance et à la fois quand même ressentir comme une sorte de pression car cela ne m’est jamais arrivée d’être aussi bien en automne ou en tout cas d’être mieux que les autres filles.

On est toujours un peu plein de doutes, se dire pourvu que cela dure, pourvu que je n’aie pas fait une erreur pourvu que ci pourvu que ça. 

Tant que le dossard n’est pas sur le dos et que l’on n’a pas fait une coupe du monde pour voir où l’on se situe par rapport aux biathlètes étrangères, c’est un peu difficile de savoir."

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Pour lire cet interview en entier, cliquez ICI

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Photo : Nordic Focus

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