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Wassberg et Halfvarsson pas d'accord

Abandonner le sprint classique et le skiathlon, retour de la poursuite et création d'un relais mixte. Selon les dires de Vegard Ulvang, voir ICI, la FIS travaille pour faire adopter sa nouvelle réforme dès la saison 2018-2019.

Evidemment des voix s'élèvent contre cette décision. Maiken Caspersen Falla, vainqueur de la coupe du monde de sprint, a exprimé sa frustration logique dans les médias Norvégiens.

Côté Suédois c'est l'ancien champion Thomas Wassberg et le N°1 actuel Calle Halfvarsson qui sont très remontés.

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"On dirait que c'est panique à la FIS"

Halfvarsson, lors d'un entretien donné au site Expressen, se montre très sévère. "On dirait que c'est la panique et en plus ils travaillent dans la mauvaise direction" indique le Suédois de 28 ans.

"Pour augmenter l'intérêt de la discipline il ne faut pas bouleverser les formats et vouloir tout changer. Il faut juste organiser des courses là ou il y a beaucoup de public parce que cela c'est bon pour les TV, bon pour l'image."

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La suite plaira aux Français

"Regardez l'étape de La Clusaz, vous êtes dans la campagne Française et il n'y personne à de nombreux endroits sur la piste. C'est complètement vide. Le rendu TV n'est pas bon et tout le monde pense que cela n'intéresse personne."

"Ulricehamn (en Suède) c'est l'exemple à suivre avec 40 000 ou 50 000 fans présents pour les épreuves, cela c'est bon pour notre sport" poursuit Halfvarsson.

"Le seul point ou je suis ok avec la FIS c'est la suppression du skiathlon, je n'ai jamais compris pourquoi il faut changer de skis au cours d'une course.Si on le remplace par la poursuite on passera d'un cortège funèbre à une épreuve excitante."

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D'accord, pas d'accord ?

Organiser chaque semaine une étape de coupe du monde de ski de fond devant 40 000 ou 50 000 fans, c'est le rêve de tout le monde. 

Sur ce point là Halfvarsson a totalement raison. Comme a su le faire le biathlon, il faut absolument installer ce genre d'étapes à vie dans le calendrier mondial et la FIS semble l'avoir compris.

Par contre citer La Clusaz comme mauvais exemple n'est probablement pas le meilleur choix.

L'an passé, avec l'absence totale de neige et, il est vrai, de public sur certaines portions, le rendu TV n'était pas terrible mais au cours des dernières années on a très souvent vu pire.

De nombreuses étapes se sont déroulées en Italie, en Slovénie, en Allemagne voir en Finlande devant une assistance très très clairsemée, pour ne pas dire plus.

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Photo : Nordic Focus

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