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Vous n'étiez pas venue pour une médaille, et c'est vous qui apportez la première à l'équipe de France. Comment le vivez-vous ?
"Cela fait bizarre. La première médaille, c'est trop bien. J'espère qu'il y en aura encore d'autres dans toutes les disciplines. Je n'étais pas attendue et c'est à moi que cela arrive. Je n'en reviens toujours pas, c'est fou. Comme je participe à mes premiers Jeux, je ne savais pas trop à quoi m'attendre au niveau de l'ambiance dans le Village, et tout ce qu'il y a autour. Pour la course, cela ne change pas. La piste, je la connaissais pour avoir déjà eu des courses ici, et depuis une semaine je l'ai faite dans ma tête. Quant au tir, les cibles ne changent pas. Le 10/10 n'est pas une surprise pour moi, plus le résultat global. J'ai beaucoup travaillé la vitesse de tir cette année, et cela a payé. Le tir est avant tout mental et comme je n'avais pas beaucoup de pression aujourd'hui, j'ai fait abstraction de tout."

Ce n'est que le deuxième podium de votre carrière. Etes-vous autant sur un nuage que lors du premier l'an dernier en Sibérie ?
"Je suis aussi contente que la première fois, mes sentiments sont en fait les mêmes. Et c'est encore une surprise! Je ne pensais pas faire un podium là, aux jeux Olympiques. Sur le coup, j'ai failli pleurer, mais on est trop entouré pour se relâcher. Mais ce soir, quand je vais souffler, tout va sortir d'un coup."

  Vous êtes bien placée pour la poursuite mardi. Revoyez-vous vos objectifs?
 "Je n'y pense pas encore. J'essaie de rester calme et de profiter encore du moment. En poursuite, je risque de stresser car je vais partir dans de bonnes conditions. Mais en même temps, je n'ai plus rien à perdre. Ma saison, elle est remplie. Mon objectif principal était de figurer dans le relais olympique. Alors, c'est sûr que je vais me battre, mais de là, à penser à une autre médaille... On a deux jours pour cogiter."