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A quelques heures du sprint féminin de Kontiolahti, prévu vendredi soir, Kaisa Mäkärainen mène le général avec seulement 15 points d'avance sur sa grande rivale Anastasia Kuzmina.

La Finlandaise, revenue sans médaille et très déçue de ses JO compte sur cette étape à domicile pour retrouver le sourire. On devrait lui donner un mince avantage pour cette première semaine post-JO mais ses statistiques ne plaident pas en sa faveur.

En 2015, lors des mondiaux, et encore l'an passé en coupe du monde, Mäkärainen s'était totalement raté devant ses supporters. Si elle veut remporter le troisième globe de sa carrière, après 2011 et 2014, elle n'aura pas le droit à l'erreur.

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Kuzmina est sur une dynamique inverse

Sa saison est d'ores et déjà totalement réussie avec son 3e titre olympique gagné à PyeongChang, et avec l'argent remporté sur la poursuite et sur le 15km.

La Slovaque rêve de remporter son premier globe de cristal mais elle évoluera pourtant sans aucune pression. Dans son pays d'adoption tout le monde lui fiche la paix et au beau milieu de la Carélie Finlandaise, tout le monde la laissera tranquille.

Elle pourra toutefois compter sur les encouragements des supporters Russes, la frontière est à seulement 1h30 en voiture, pour la soutenir. En tant que citoyenne Russe aussi (son pays d'origine), Kuzmina le mérite bien.

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Wierer et Dahlmeier encore dans la course

Oui mathématiquement l'Italienne et la reine Allemande sont toujours capables d'accrocher ce globe de cristal amais avec respectivement 67 points et 102 points de retard, il faudrait un petit miracle.

On se méfiera tout de même d'un possible retour de Laura Dahlmeier qui effacera aucun point au moment ou l'IBU retranchera, comme le veut le règlement, les deux plus mauvais résultats de la saison.

La double championne olympique en profitera pour effectuer un gros retour et si, dans le même temps, Mäkärainen et Kuzmina se ratent, on aurait une dernière étape de coupe du monde, à Tyumen, assez extraordinaire.

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Pour la France on patientera

Il faudra attendre au minimum une année supplémentaire pour voir une 4e Française remportée le général de la coupe du monde de biathlon féminin crée en 1983.

Anne Briand a remporté ce gros globe en 1995, la regrettée Emmanuelle Claret en 1996 et Sandrine Bailly en 2005.

Depuis cette date, seule Bailly s'est mise en évidence en gagnant le petit globe de la poursuite en 2008. Voilà dix ans tout juste que les Françaises n'ont pas soulevé du cristal...

Avant les trois dernières étapes de cet hiver 2018, Kontiolahti, Oslo et Tyumen, Justine Braisaz pointe au 8e rang du général, juste devant Anais Bescond.

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Photo : Nordic Focus

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