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"Amoureux d'un sport simple"

"J"ai grandi en regardant Bjoern Daehlie et Vladimir Smirnov, je suis tombé amoureux de ces deux champions. Des gros travailleurs, des champions qui bossaient énormément" explique Martin Sundby.

"A cette époque la part de la technologie n'était pas si importante, seule les capacités physiques comptaient."

Sundby était interrogé par le site Dagbladet à propos des changements de formats de compétition voulus et déjà mis en place, pour certains, par la FIS.

Son avis est très intéressant et représente assez bien la pensée des Norvégiens, des Suédois et des Finlandais.

"Aujourd'hui notre sport a beaucoup changé, pour moi il est important de garder son identité. Le fond ce n'est pas seulement du spectacle et de la virilité, c'est aussi des efforts très longs, de l'endurance et de la force."

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Sur le chemin du spectacle

"Tout le monde veut la même chose, tout le monde souhaite faire du ski de fond un sport international et attrayant mais on doit le faire sans prendre le chemin du sport spectacle" poursuit Sundby.

"Les directeurs FIS Pierre Mignerey et Vegard Ulvang décident beaucoup, j'espère de mon côté que les fondeurs soient plus écoutés.

Aujourd'hui on privilégie les distances courtes pour donner une chance aux petites et moyennes nations, mais cela n'est pas une bonne idée.

Lorque vous demandez à six fondeurs d'une même nation si ils aiment le 50km, 90% va vous répondre non car ils savent qu'ils ne gagneront pas sur cette distance. Pourtant cela ne veut pas dire qu'il faut suivre leur choix.

Un 50km c'est difficile, il faut un vrai état d'esprit pour réussir" conclu le N°1 mondial."

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Ulvang rassurant

"Notre comité est d'accord pour conserver les longues distances et le style classique" répond Vegard Ulvang. "Même chose pour conserver le style classique, un large consensus a été trouvé.

Je comprend Sundby, en général les fondeurs en activité n'aiment pas le changement, c'était pareil pour moi dans les années 1980."

Si Ulvang veut rassurer, force est de constater que les propos de Sundby prennent du sens à la lecture du calendrier de la coupe du monde 2018. Les formats longs sont rares, très rares, trop rares ?

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Photo : Nordic Focus

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