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"Triste et ridicule"

Ce nouveau systême qui sera mis en place sur toutes les épreuves de coupe du monde fait hurler la plupart des Norvégiens. Martin Sundby et Emil Iversen, entre autres, n'ont pas pris de gants pour la commenter.

"C'est triste et ridicule" avoue le premier nommé sur le site de la NRK.

"Nous devons probablement être le seul sport dans le monde ou l'on va baisser les primes de victoires" poursuit Sundby. "Si vous voulez être le meilleur du monde et si vous remporter ensuite le succès, il est normal d'être justement récompensé" ajoute Iversen.

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La première et la seconde place fortement dévalorisée

Dès la saison à venir le vainqueur d'une épreuve de coupe du monde verra sa prime passer de 15 000 CHF à 10 000 CHF , le second empochera seulement 8 000 CHF au lieu de 10 000 CHF.

La baisse sera encore plus marquée sur le Tour de Ski avec la prime au vainqueur diminuée de 90 000 CHF à 55 000 CHF. Le deuxième et le troisième perdront également beaucoup par rapport aux saisons précédentes.

De plus les fondeurs doivient encore payer entre 15% et 30% de taxes sur leurs gains, suivant le pays hôte. 

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Meilleure répartition

La Fédération Internationale de Ski a voulu mettre en place ce systême pour récompenser 20 fondeurs lors de chaque épreuve au lieu de 10. 

80% des fondeurs participant au circuit mondial seraient favorables à cette réforme.

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Northug moqueur

"Je vais proposer à la FIS un nouveau systême en donnant plus d'argent aux dernières places, plus on est mauvais, plus on gagne." conclu t'il irrité.

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Bonne idée mais

Vouloir récompenser 20 fondeurs au lieu de 10 c'est évidemment une idée louable et intéressante pour beaucoup de monde mais diminuer si fortement les primes de victoire pour atteindre l'objectif c'est pas terrible.

Après il ne faudra pas se plaindre lorsque l'on verra des cadors zapper certaines étapes ou manquer le Tour de Ski.

La FIS aurait pu chercher ailleurs l'argent nécessaire à sa réforme. Cette façon de faire semble effectivement une première mondiale et l'on peut comprendre le courroux de certains.

On a connu de nombreux sports passant à de meilleures répartitions de richesses mais celle-ci interviennent toujours après une grosse revalorisation, globale, des droits TV ou de sponsoring.

Dans ce cas précis le gâteau sera partagé en parts plus nombreuses mais il garde la même taille.

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Photo : Nordic Focus

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