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La Norvégienne a toujours plaidé la bonne foi

En septembre 2016, lors d'un stage en Italie, Therese Johaug a été contrôlée positive au Clostébol. Ce produit se trouvant dans la composition d'une crême pour les lèvres nommée Trofodermin.

La Norvégienne et son entourage ont toujours plaidé la bonne foi et l'utilisation de ce baume pour protéger ses lèvres du soleil mais les instances n'ont rien voulu savoir.

Résultat elle prend 13 mois de suspension par le comité antidopage de son pays. Une punition jugée insufisante par la FIS qui fera appel devant le Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne.

Le verdict montera finalement à 18 mois, très cher pour une si faible quantité de Clostébol. L'histoire retiendra que la malheureuse Therese Joahug a surtout payé pour les excès passés de ses coéquipières ou coéquipières.

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Suspendue jusqu'au 13 mars 2018

Dans quelques jours Therese Joahug pourra reprendre la compétition et s'entraîner à nouveau avec l'équipe nationale. La star Norvégienne, sept fois championne du monde et une fois championne olympique, a connu une période compliquée mais plus les jours passent, plus le moral remonte.

Johaug, qui n'a jamais cessé de s'entraîner durant sa punition, enfilera un dossard fin avril sur la Skarverennet mais elle ne participera pas à la course élite. Ce sera juste un dossard "corporate".

Pour elle l'important c'est un retour fixé en novembre à Beitostolen lors des traditionnelles épreuves FIS, sélections Norvégiennes, qui précederont d'une semaine le coup d'envoi de la coupe du monde 2019.

Plusieurs dizaines de journalistes ont déjà demandé des accréditations pour cet évènement !

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Retour gagnant ?

Connaissant Therese Johaug on peut s'attendre à un retour tonitruant. Pour jouer avec elle, tout devant, la saison prochaine, Kalla, Parmakoski, Weng et, peut-être Bjoergen, devront se montrer très très fortes.

Après deux ans de frustration et d'injustice, on imagine facilement le niveau de sa motivation.

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Photo : Nordic Focus

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