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Cyprien Sarrazin, le grand bonhomme de l'hiver 2024

Hier soir à Annecy, quelques minutes après avoir reçu le "Chrono d'or, Champions des champion", Cyprien Sarrazin est revenu sur sa saison, ses émotions, ses frustrations ou encore sa progression.

Interrogé par les journalistes du Dauphiné Libéré, le skieur du Dévoluy n'oubliera jamais les sensations vécues sur la Streif, ni le premier succès en carrière de son pote Nils Allègre.

La plus grosse émotion, c’est la deuxième descente de Kitzbühel, quand j’ai vraiment explosé de joie, que je suis monté sur les boudins.

C’était un truc incroyable. Mais c’étaient plus des sensations.

L’émotion, je l’ai eue quand Nils Allègre a gagné sa première Coupe du monde de super-G à Garmisch. J’ai lâché une larme, parce que lui, il en lâchait beaucoup. Et du coup, j’ai pleuré à ce moment-là.

Alors que moi, quand j’ai gagné, j’étais tellement pris dans un tourbillon, que je n’ai pas pu vraiment avoir ces émotions-là.

Ou alors le soir, dans mon lit, quand je lisais les messages de ma famille. J’étais très ému et j’avais un peu les yeux humides. »

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