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Oberhof ne fait plus rêver
Cette région de Thuringe n’a jamais eu très bonne presse chez les athlètes, voire même pour les médias.
Le climat est humide, le brouillard aime prendre ses aises dans cette région et la neige n’est pas souvent au rendez-vous.
Voilà pour les points négatifs.
Mais pour être objectif, il faut aussi évoquer l’énorme engouement populaire suscitée chaque année pour cette étape.
Il faut parler aussi des installations, avec le ski-tunnel, un stade modernisé cet automne en vue des mondiaux 2023 avec des capacités de stockage de neige plus importantes.
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Les biathlètes ne sont pas contents
“Deux étapes cet hiver à Oberhof alors qu’il n’y a jamais de neige” écrivait Tarjei Boe sur Instagram.
“Le lieu parfait pour flinguer les skis et les athlètes” ajoute le légendaire Ole Einar Bjoerndalen.
“Je suis moi aussi choqué de voir deux étapes de suite à Oberhof, sur une neige sale et pleine de graviers” poursuit Johannes Dale ce matin sur le site de la NRK.
Même réaction pour Ingrid Tandrevold partagé entre étonnement et scepticisme.
Nul doute que les Norvégiens ne sont pas les seuls à penser ainsi mais ce choix a été mûrement réfléchi par l’IBU, nous dit-on.
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Pourquoi une telle décision ?
Les arguments sont finalement assez nombreux et peuvent se comprendre.
La prochaine tenue des mondiaux 2023 oblige l’IBU et la Fédération Allemande, insistante, à tester les nouvelles installations d’Oberhof.
La capacité de stockage de neige est passée de 20 000 m3 à 30 000m3.
Plus de 300 bénévoles sont disponibles et les organisateurs ont promis de travailler à 120%.
La situation épidémiologique est plus favorable en Thuringe, par rapport à la Bavière.
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Et finalement on est peut-être pas à l’abri d’un vrai hiver à Oberhof ?
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Photo : Nordic Focus
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