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Les Norvégiens sont inquiets
Toujours guidés par le sacro saint principe de précaution, depuis longtemps, les athlètes Norvégiens ont presque tous réagi sur l'un ou l'autre des nombreux médias qui s'intéressent, chez eux, au ski.
"Je suis très excité avec la nouvelle saison qui arrive mais je trouve que le calendrier voulu par la FIS est très naïf" explique Maiken Caspersen Falla à VG.
"La FIS nous expose à de nombreux risques en multipliant les voyages à travers l'Europe, Finlande, Norvège, Suisse, Italie, Suède, Rép Tchèque, Allemagne et même la Chine sont au programme."
Tout cela fait beaucoup d'aller retour un peu partout et logiquement, certains risques d'infection qui augmentent plus qu'en restant chez soi.
Falla, comme ses coéquipiers, se dit également inquiète concernant les protocoles :
"Que se passe t'il si un fondeur est contrôlé positif ? Toute l'équipe sera t'elle en également en quarantaine ? Pour combien de temps ? On pourrait même se retrouver sans technicien pour préparer nos ski."
Heidi Weng, Paal Golberg, Johannes Hoesflot Klaebo ont eux aussi fait part de leurs inquiétudes tout comme le nouvel entraineur du fond féminin Norvégien Ola-Vigen Hattestad.
"Je pense qu'il sera impossible de tenir le calendrier, certaines courses seront probablement annulées suivant la situation. Pour tout le monde le gros objectif restera les mondiaux et personne ne voudra prendre des risques avant.
On recherche d'ores et déjà des lieux de séjour isolés, un peu partout, pour traverser cette période difficile."
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Les réponses de Pierre Mignerey
Le directeur Tricolore du ski de fond mondial, lui aussi contacté par VG, a tenu à apporter quelques précisions, tout en allant parfois dans le sens des plaignants.
"Nous aurons des compétitions mais je ne suis pas certain que nous pourrons tenir le calendrier complet" avoue t-il. "Mais il fait savoir que tout le monde, tous les organisateurs font le maximum."
"Il y aura des difficultés mais je reste optimiste. Voyager comporte certains risques mais c'est aussi la même chose pour les gens ordinaires" poursuit Pierre Mignerey.
Concernant la règlementation des tests PCR, ou autres, et l'éventuelle mise en quarantaine d'un skieur, l'interrogation reste grande pour le directeur de la discipline.
"Nous n'avons pas le pouvoir et le droit d'appliquer un règlement FIS pour chaque course. Il faudra nous soumettre, toujours, aux règles des autorités nationales.
Du coup un fondeur positif pourrait entraîner un retrait complet de son équipe dans certains pays uniquement."
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Photo : Nordic Focus
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